Combes / Khitmane
Sculpture / Installations

Thème que j'ai de nombreuses fois décliné avant de devenir un vitrail virtuel :
- Sur écran de télévision - Au fond d'un bénitier
- Sur un petit dôme - En mannequin - ...
J'ai été projectionniste de cinéma de nombreuses années (de 1992 à 2007), dans un cinéma municipal puis pour le musée d'Orsay. A cette époque j'ai réalisé des petits films d'animation sur pellicule grattée (35mm). J'ai fait poser Samia devant la projection d'une des boucles que j'avais créée sur laquelle était inscrit "Samia à la télé" et j'en ai fait une vidéo. J'avais l'idée en tête sans vraiment savoir comment la mettre en forme voilà pourquoi cela a donné lieu à tant de déclinaisons sur une telle durée. J'espère en avoir fini avec...

Sur cette même idée, j'ai modelé un moyen relief (en terre) du visage de Samia, posé sur un écran de TV à tube cathodique. J'en ai ensuite tiré plusieurs exemplaires en résine d'inclusion afin de pouvoir les positionner devant des écrans et de jouer avec les déformations et les couleurs produites par la télévision.
La toute dernière déclinaison n'est pas transparente. C'est cette image de Samia colorisée avec écrit au feutre la phrase leitmotiv : "Samia à la télé"
Les images suivantes montrent la véritable Samia à la télévision filmée à l'atelier, puis une version résine sur un écran cathodique et enfin, une sur dôme de résine.

Ici, il ne s'agît plus de voir la télévision à travers, mais de voir ce que Samia y voit.
Créer un vis à vis avec l'écran
Regarder la surface de l'eau du bénitier
Troubler Narcisse...

Film réalisé par Eric Garreau durant le vernissage
Les gens déambulent sans explications et découvrent seuls ce qu'il y a à voir. La curiosité de l'enfance revient naturellement. Ce projet est d'ailleurs né de mon souvenir de promenades avec mon père dans les environs du "trou des halles", immense zone du chantier des halles, entièrement close par des palissades.

Suite à cette exposition, nous avons été mis à l'honneur en tant qu'artistes invités à la biennale de Bagneux avec une installation d'un mur d'isolateurs et de palissades. Pour l'anecdote, dans le catalogue, mon nom se retrouve sous la peinture du génial artiste américain Sam Francis qui participe à l'exposition... C'est presque l'heure de gloire!

Je ne sais plus ce qui est important. La forme ? L'objet ? Le propos? La résine reste un matériau majeur de mon travail mais je sens que je commence à me perdre entre le désir de sculpture (la matière) et la volonté de travail avec la lumière (l'impalpable). Les coupoles seront les dernières réalisations en résine. Peut-être que l'air du temps me rattrape." C'est la fin de l'ère industrielle...
Je bascule...
La conscience du monde et des valeurs de sauvegarde de notre environnement me rattrapent. Je glisse vers un travail plus virtuel... Pas forcément plus vertueux...

Les vitraux de résine et de tessons de bouteille sont réalisés à partir d'une sélection de bouteilles de vin virant du brun au vert enchâssés dans une résine d'inclusion teintée d'un pigment bleu de France. Durant l'installation à Clichy, l'un des grands vitraux ovales a été vandalisé. Il n'en reste qu'un à l'heure actuelle le second ayant subi également des dommages lors du transport pour une exposition à Colmar.
Je crois que j'aimerais poursuivre ce travail... Peut-être uniquement avec du verre fondu !

Proposé comme trophée à la CCAS puis exposé lors des nuits de la jeune création à la Galerie Pascale Vanhoecke, le CIACC à Cachan, cette télévision miniature en noir et blanc, dite télévision de camping à laquelle j'ai intégré des kaléidoscopes et un vitrail de verres triangulaires.

Exposé avec la télévision N&B lors des nuits de la jeune création à la Galerie Pascale Vanhoecke, le CIACC à Cachan, Le vitrail est constitué de pellicules photo couleur prises à travers le prisme d'un kaléidoscope géant fabriqué pour l'occasion. L'ensemble est animé par un moteur électrique et éclairé de l'intérieur.

Les photos de ce travail prise à l'époque étant de mauvaise qualité, il s'agit ici d'une simulation pour toute la partie animée.

Suite à une partie de pêche dans le Cotentin, nous avons réalisé, Samia et moi, cette installation autour de l'arrête aux reflets verts de l'Orphie. Tout est vert, transparent ou translucide, de l'arrête aux préservatifs en passant par la tranche des verres. Cette installation a été exposée en plusieurs lieux dont la maison Descartes d'Amsterdam (Institut Français).
Je ne donnerai pas davantage d'explication sur cette utilisation récurente des préservatifs...

En août 1990, nous avons assisté à un gigantesque feu en forêt de Babaou (massif des Maures). Nous y avons ramassé des cadavres de chêne liège calcinés que nous avons ramené avec nous. S'en ai suivi cette installation en 1991 à l'occasion de l'exposition "Accrochages" à trois, Samia Khitmane, le peintre Bernard Pierron et moi même. La noirceur de cette exposition tient des matériaux utilisés, du machefer, du goudron, du charbon de bois et bien évidemment du bois brûlé. Pour Bernard Pierron, des petits dessins carrés au fusain et de grandes tentures.

Installation au sol, comme un tapis d'un ensemble de tiges de bambous avec des rondins de polystyrène extrudés enfilés dessus comme des perles et un pourtour de chambres à air de camion découpées toutes à la même taille, donnant ainsi des rectangles avec un renflement en leur centre.

Installation de chambres à air reliées par tuyaux cristal à des ballons et à des appeaux. Les ballons se gonflent lorsque l'on marche sur les chambres à air puis émettent un son à travers les appeaux en relâchant la pression. Je voulais voir la réaction du public, peu habitué aux installations (Autour des sculptures de bronze...) sans donner la moindre explication. Seul signe, les traces de pas des prédécesseurs sur les chambres à air. Pas de mode d'emploi, pas d'interdiction de s'approcher ou de toucher ! Juste la curiosité du public. C'est une stratégie que j'ai souvent opérée.
A l'origine, ce n'étaient pas des ballons dans le dispositif, mais des préservatifs. Pour des questions de résistance à l'usage, (les préservatifs ne résistant pas à de nombreux gonflage/dégonflage) j'ai opté pour les ballons de latex les plus proches d'aspect.

Travail de Samia avec les mêmes matériaux que les spirales dans une carcasse métallique et montés sur ressorts à la manière des panneaux publicitaires soumis aux vents, à l'entrée des stations-services. Ce travail a été exposé lors des états généraux de la Culture sous la houlette de Jack Ralite.

Installation d’une comète en fer à béton, fil de fer, plomb de compteurs et pare-brise de Citroën CX. La traîne de la comète a été découpée dans le pare-brise à coups de marteau, ce qui m'a permis de récupérer des fragments et une poussière de verre nécessaire à la brillance de la traîne. C'est la première expérimentation d'une installation en deux plans. On retrouvera ce type d'installation dans « La lune de béton » et dans « Le chemin musical ».

Les barreaux s'emplissent de mercure au gré de l'activation volontaire de la manette de Jackpot. Au repos, les barreaux sont transparents et font bien paraître toute leur fragilité. En action, remplis de mercure ils ressemblent à s'y méprendre à des barreaux d'acier inoxydable.
Il est si facile de s'enfermer...

Des panneaux de résine verte, recouverts de soie brute et placés comme pour un graphique de température, des tubes de verre très fins emplis de mercure.

Cette installation a été réalisée en deux temps. Une première version exposée au salon de mai au Grand Palais à Paris et une seconde version que l'on voit ici exposée à l'espace Renaudie à Aubervilliers. J'ai utilisé pour cette installation des ampoules de clignotant usées (collectées à la RATP où je travaillais à cette époque) dont j'ai ôté le culot.

Installation en deux plans. Du béton teinté avec des inserts d'ardoise au sol et pour la suspension verticale, du fer à béton, des ardoises et de la tarlatane imbibée de ciment.

Installation de Samia constituée de ciment teinté bleu, de fer à béton et de briques roulées par la mer, collectées dans le Cotentin et évidées par endroits. Samia est déjà dans une recherche sur l'équilibre comme on le retrouvera avec ses totems sur ressorts.

J'ai utilisé ici ce système d'emballage sous vide (le blister), typique des rayonnages de supermarché et que nous avons tous consommé (les piles par exemple) et sans doute consommons encore. Ces produits sont un symbole de nos sociétés de consommation... Peu de chance de les voir dans les musées !
Tout ce travail a été réalisé dans un CAT (Centre d'Aide par le Travail) avec des personnes handicapées à la manœuvre des machines.

J'en ai trouvé un trop beau... (chassez le naturel...) Alors je n'ai pas résisté à l'envie de l'encadrer et je l'ai extrait de cette série d'Art de Supermarché... Il a pour lui une belle ambiguïté. C’est sans aucun doute le plus esthétique, mais conçu avec les ailes d'un pigeon mort ramassé dans la rue...
Il est beau, mais il n'a rien à montrer... Il est vide... Dénué de tout ce qui l'a constitué si ce n'est qu'il est posé sur un miroir incapable de nous refléter. Il est entré dans une collection particulière dont j'ai malheureusement oublié le nom.

La conséquence du poids... des expérimentations sur la déchirure et sur le ciment.

Maquette de concours pour un projet de sculpture dans l'espace public de la ville de Stains.

Quatre tableaux de mousse de polyuréthane avec insert de verre et préservatif.

Les Vénus, Ode à la féminité... Bronze, plomb, résines...

Pratiquement les premiers travaux de sculpture. A cette époque, ma seule connaissance se borne au rond de bosse...

Dans cette série de sculptures, figurent :
- "Vice Versa", la sculpture coquine
- "Larme à l'œil" et "L'arme à l'œil" deux frères ennemis
- Une vénus Africaine - Une caricature de Giscard - Un portrait de Marx clignant de l'œil

Une petite rose délicate aux pétales tranchants réalisée avec un muselet de champagne.

Elément de construction charrié par la mer dans le Cotentin (plage de Sciotot) dont j'ai ôté les résidus de brique pour ne conserver que la gangue de béton.